L’âgisme ou les discriminations dues à l’âge

Une aide financière disponible qu’à partir de 60 ans ? Un accès privilégié à un médicament pour les personnes âgées ? L’âge au sein même de la société crée des disparités et parfois des discriminations. On peut retrouver ce phénomène en particulier chez les personnes âgées. Un problème trop souvent oublié …

Qu’est-ce que l’âgisme ?

Selon le dictionnaire Le Robert, l’âgisme représente une « discrimination envers toute personne âgée ». L’âgisme peut se traduire par un simple mot à l’encontre d’une personne âgée : un préjugé, un stéréotype, … Il peut aussi être une attitude, un comportement contre cette catégorie de personnes.

Aujourd’hui, le therme âgisme englobe toutes les formes de discrimination concernant l’âge aussi bien des personnes âgées que des personnes jeunes. Toutes les formes de jugements à l’encontre des personnes selon leur âge et les discriminant est considéré comme de l’âgisme. Cette évolution de la définition montre les difficultés traversées par les personnes dû à leur condition physique. Ces discriminations ne concernent pas uniquement la France : on peut constater ce phénomène dans tous les pays du monde.

L’exclusion sociale et l’âgisme

L’une des premières conséquences de l’âgisme est l’isolement. L’âgisme serait à l’origine de 6.3 millions de cas de dépressions dans le monde. Les préjugés et les comportements discriminatoires peuvent jouer sur le moral des personnes âgées et provoquer cette maladie. A l’âge de la retraite, les personnes se retrouvent seuls et quittent leur environnement social habituel. Ces changements associés à la discrimination peuvent leur faire ressentir un sentiment de solitude pouvant aller jusqu’à la dépression.

Les solutions pour combattre l’âgisme

1. L’accompagnement

Pour lutter contre cette exclusion sociale par l’âge, une solution majeure s’impose : l’accompagnement. Les solutions d’accompagnement sont nombreuses mais souvent méconnues. On peut être accompagné par :

• De la famille : Les proches sont source de conseils et d’empathie.
• Des amis : Ils peuvent amener joie et légèreté au quotidien.
• Des associations : Des associations en tous genres pour effectuer des activités physiques ou intellectuelles.
• Des clubs : clubs de personnes âgées par exemple. De nombreuses villes proposent des clubs où les seniors peuvent réaliser des activités ensemble (voyages, soirées, …)
• Des professionnels de santé : comme des psychologues mais aussi des assistantes sociales à domicile avec qui il est possible d’échanger.

2. L'ouverture d'esprit

Le comportement de chacun peut modifier le rapport à l’âge. Aujourd’hui, les réseaux sociaux et la multiplication des échanges qu’ils entrainent favorisent la diffusion de messages sur les stéréotypes en fonction de l’âge. Diffuser des messages porteurs des valeurs d’intégration et de compassion est un premier pas vers la fin de l’âgisme qui a des conséquences importantes en particulier pour les personnes en situation de fragilité.

Agir sur les médias sociaux est un bon début mais agir au quotidien dans la rue ou les endroits publiques a tout autant d’impact si ce n’est plus. Il dépend alors de chaque personne et sa propre volonté d’agir pour favoriser le bien-être psychique des personnes en difficulté.

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L’URMAD est une association spécialisée dans l’expertise de domicile pour les personnes en perte d’autonomie. Elle agit dans le Nord-Pas de Calais (Douai, Cambrai, ...). Elle aide chaque personne dans le besoin grâce à un service 100% gratuit et accessible à tous. Mais plus que des expertises à domicile, l’URMAD c’est également une oreille attentive et humaniste favorable à l’échange et au partage. L’association fait du bien-être de la personne sa priorité. Vous souhaitez en savoir plus, contactez-nous au 0 800 500 800.

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